Le 21 mai 2025 : les étudiants en 3ème année en DTS Imagerie Médicale et Radiologie Thérapeutique présenteront leur soutenance de mémoire !
Parmi l’ensemble des professions présentes à l’hôpital telles que les infirmiers, aides-soignants (AS) ou agents de service hospitalier (ASH), nous avons constaté, au fil de notre formation, que le métier de manipulateur en électroradiologie médicale (MERM) demeure largement méconnu du grand public. Pourtant, le MERM occupe une place essentielle dans le parcours de soin des patients, notamment en contribuant au diagnostic médical à travers l’imagerie.
Dans un contexte où la visibilité des métiers passe de plus en plus par les plate-formes numériques, nous avons pris conscience que la communication sur internet, et plus particulièrement via les réseaux sociaux comme TikTok, Instagram, YouTube ou Facebook, représente un levier efficace pour partager des connaissances, des ex-périences professionnelles ou encore des vocations. Ces plateformes permettent la diffusion de contenus courts et accessibles (shorts, réels, TikToks), que certains pro-fessionnels de santé utilisent déjà pour faire découvrir leur quotidien et valoriser leur rôle.
Dans le domaine de la santé, la qualité de la relation soignant-soigné repose non seulement sur les compétences techniques du professionnel, mais aussi sur sa capacité à instaurer une relation de confiance, d’écoute et de respect avec le patient. Parmi les éléments qui peuvent influencer cette relation, le genre du professionnel et celui du patient sont souvent des aspects oubliés ou peu discutés. Pourtant, ils peuvent jouer un rôle important, surtout lors d’examens médicaux qui touchent à l’intimité du corps, comme ceux qui nécessitent de se déshabiller ou qui impliquent un contact physique direct.
Dans certaines situations, un patient peut se sentir mal à l’aise, gêné, voire anxieux, simplement parce que le soignant n’est pas du même genre que lui. Cela peut être dû à des raisons culturelles, à la pudeur, à des expériences passées ou simplement à une question de confort personnel. De leur côté, les manipulateurs en électroradiologie ou autres professionnels de santé doivent parfois adapter leur comportement ou leur façon de parler pour rassurer les patients, créer un climat de confiance afin d’éviter tout malaise. Cette capacité d’adaptation dépend souvent de leur sensibilité, de leur expérience, et de leur formation.
Même si le genre d’un soignant ne remet pas en cause sa compétence ou son professionnalisme, il peut influencer la manière dont le soin est vécu, aussi bien par le patient que par le professionnel lui-même.
Objectifs :
Démontrer que les MERM ont les capacités pour accéder au protocole de demande d’examen radiographique en urgence, en permettant d’assurer une meilleure prise en charge des patients.
Méthode :
Etude quantitative en diffusant deux questionnaires à réponses ouvertes et fermées : le premier destiné aux cadres de santé en service de radiologie et les MERM, et le deuxième aux cadres de santé en service des urgences et les Infirmiers Organisateurs de l’Accueil ayant la compétence pour réaliser des demandes radiographiques.
Résultats :
Au total, 146 réponses ont été recueillies pour le questionnaire 1, et 36 pour le 2. Les résultats indiquent que les MERM sont satisfaits en moyenne à 47,7% du protocole de coopération réalisé par les IOA, contre 75,8% de satisfaction perçu par les IOA. Le groupe MERM estime à 91,1% avoir les compétences pour participer à ce protocole, et 66,7% du groupe IOA pensent que les MERM seraient aptes à l’utiliser. Pour le groupe 1, 77,4% estiment que l’application du dispositif aux MERM améliorerait la qualité de la prise en charge du patient, et pour le groupe 2, 86,1% pensent que le protocole appliqué aux IOA en améliore la qualité. Enfin, 80,8% des MERM pensent que le dispositif pourrait améliorer le bien-être du patient, et 91,7% des IOA estiment que le protocole appliqué aux IOA l’améliore.
Conclusion :
Le protocole de coopération appliqué aux IOA améliore bien la prise en charge des patients, notamment en réduisant le temps d’attente aux urgences. Les MERM estiment également que ce dispositif leur été appliqué, cela améliorerait la prise en charge.
Objectifs :
Ce mémoire vise à analyser l’impact de la téléradiologie et son développement récent, notamment sur l’organisation des services d’imagerie médicale et la prise en charge des patients. Trois axes structurent cette étude : l’amélioration de l’efficacité́ diagnostique, surtout dans les déserts médicaux, l’élargissement de l’accès aux soins dans certaines régions, ainsi que les effets sur la coopération interprofessionnelle et le ressenti des manipulateurs en électroradiologie médicale.
Méthodes :
Une double méthode a été utilisée : un questionnaire Google Forms diffusé auprès des manipulateurs, cadres de santé et radiologues (13 réponses), recueillant des données quantitatives et qualitatives sur leurs expériences. Une analyse documentaire a aussi été menée à partir des recommandations de la Haute Autorité́ de Santé et des rapports de l’ASN pour situer les enjeux nationaux de la téléradiologie.
Résultats :
La téléradiologie apparait comme une réponse efficace à la désertification médicale et permet de garantir la continuité́ des soins. L’analyse d’images à distance et réduit les délais. Toutefois, les professionnels soulignent une baisse des échanges avec les radiologues distants une augmentation de la charge de travail sur site et une dilution des responsabilités.
Conclusion :
La téléradiologie est considérée comme un outil précieux mais il faut que celle-ci soit intégrée de manière éthique avec une organisation et une valorisation des manipulateurs tout en garantissant la relation soignant-soigné.
Mots-clés : Téléradiologie – imagerie médicale– manipulateurs – accès aux soins – distance –organisation.
Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’impact des aménagements des espaces de vie sur la santé globale des professionnels de santé. Dans le but d’évaluer leur conception d’un espace de travail idéal et de repos adapté, ainsi que de recueillir leur perception actuelle de leur environnement de travail.
Matériel et méthode : Au total 136 personnes ont répondu à notre questionnaire. Les données ont été collectées de manière anonyme par le biais d’un questionnaire diffusé au sein d’équipes de manipulateurs en électroradiologie médicale.
Résultats : L’étude montre qu’il y a bien une corrélation significative entre la satisfaction de l’espace de travail et le bien-être au travail des participants interrogés. Il y a aussi une différence entre les genres, les femmes rapportent un bien-être au travail inférieur à ceux des hommes.
Conclusion : Pour conclure, cette étude met en évidence un impact sur la santé globale des professionnels de santé en particulier chez les manipulateurs en électroradiologie médicale, qui constituaient ici le public cible. L’aménagement des espaces de vie, de travail et de repos est essentiel dans cette prévention au bien-être. Par conséquent, il est important de tenir compte de ces résultats afin d’améliorer le bien-être au travail et la santé globale de ces professionnels.
Mots clés : Bien-être, aménagement, espace de vie, espace de travail, qualité de vie.
Contexte : Les étudiants MERM sont régulièrement confrontés à la gestion de leurs émotions, en particulier lors des stages. Cette période représente un moment clé de leur formation, où le développement des compétences émotionnelles peut influencer leur bien-être.
Objectifs : Cette étude vise à analyser l’impact des compétences émotionnelles sur le bien-être des étudiants MERM et leur vécu en stage. Elle cherche également à comparer les niveaux de compétences émotionnelles entre étudiants de 2ᵉ et 3ᵉ année, ainsi qu’entre étudiants et MERM diplômés.
Méthodes : L’outil utilisé pour cette étude est un questionnaire diffusé en ligne entre octobre 2024 et janvier 2025. Il était composé de trois parties : des données socio-démographiques, des questions sur le vécu émotionnel en stage, et l’échelle validée du Profile of Emotional Competence PEC (Brasseur et al., 2013).
Résultats : Les résultats montrent que 103 étudiants MERM de 2ème et 3ème année et 107 MERM diplômés ont été interrogés.
Tous les étudiants évaluent leur niveau de stress avant et pendant un stage à 7/10.
53% des étudiants ont répondu avoir déjà vécu une situation difficile en stage et un tiers d’entre eux en ont pas parlé.
Il existe des différences significatives entre les MERM et les étudiants sur les compétences émotionnelles.
Les étudiants qui rapportent une mauvaise expérience de stage, possèdent moins de compétences émotionnelles notamment dans la compréhension des émotions d’autrui.
Conclusion : Cette étude conclut que les compétences se développent avec l’expérience et influencent significativement le vécu en stage. Elle montre l’importance de développer ses compétences et de savoir les valoriser. Pour cela, l’étude propose des outils pour accompagner les étudiants dans cette démarche.
Résumé : Cette étude permet d’analyser l’impact de la prise en charge d’un proche sur la relation de soin et sur l’exercice professionnel du manipulateur en électroradiologie médicale. Elle met en avant les enjeux éthiques et émotionnels que peuvent rencontrés les soignants dans cette situation particulière et courante.
Objectif : L’objectif primaire de cette étude est d’analyser comment le lien préexistant entre le manipulateur en électroradiologie médicale et le patient impacte la posture du soignant et la qualité des soins prodiguée. L’objectif secondaire est de voir si certains facteurs (âge, années d’expérience, lien) peuvent influencer cette prise en charge.
Matériel et méthode : 57 étudiants et 157 MERM de France ont été interrogés sur la période d’octobre 2024 à février 2025. Nous avons utilisé un questionnaire nous permettant de connaître le comportement des soignants et les avantages et inconvénients de cette prise en charge. Puis nous avons envoyé une question ouverte à un échantillon de répondants.
Résultats : Les données montrent que le lien préexistant entre le soignant et le patient peut altérer l’objectivité du soin, générer du stress et influencer la communication. Cependant, déléguer la tâche ou avoir un guide de bonnes pratiques traitant de ce sujet permettrait de réduire les effets secondaires à cette prise en charge.
Conclusion : La prise en charge d’un proche en tant que MERM créer de nombreux dilemmes éthiques et émotionnels nécessitant de prendre du recul et d’avoir une réflexion approfondie. De nombreux professionnels estiment nécessaire de créer des protocoles pouvant donner des lignes à suivre lors de ces situations.
Mots clés : MERM, prise en charge d’un proche, relation de soin, impact, éthique.
Objectif : L’hypothèse générale est “L’imagerie médicale sensibilise le sportif : voir la blessure en image participe à son acceptation de prendre du repos”.
Lors de cette étude, l’objectif principal est de comprendre l’impact psychologique engendré chez les sportifs par la nécessité de prendre soin de leur santé physique à travers des examens d’imagerie médicale.
Matériel et méthode : Pour cette étude nous avons utilisé des articles scientifiques ainsi qu’une méthode quantitative correspondant à un questionnaire. Lors de cette étude de terrain auprès d’athlètes de tous niveaux, sexes et âges (supérieur à 18 ans), pratiquants divers sports comme notamment le rugby, le cyclisme, l’escalade et le triathlon.
Le questionnaire a été transmis dans 8 clubs différents dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
L’interrogation d’enfants mineurs n’a pas été possible par manque de temps et de contraintes relatives aux autorisations et consentements des parents ainsi que de l’enfant lui-même.
Résultats : Dans notre étude, un total de 133 sportifs femmes et hommes ont répondu à notre enquête de terrain. Parmi les sportifs, 89,5% estiment que l’imagerie médicale leur a permis d’avoir une meilleure perception de leur état. Seul 51,1 % des participants affirment que l’imagerie a eu un impact sur leur décision de reprise.
Conclusion : L’imagerie médicale aide les sportifs à mieux comprendre leur blessure, mais n’influence pas toujours leur décision de reprise. Son impact est autant informatif que psychologique, d’où l’importance d’un accompagnement adapté.
Mots clés : Imagerie, Sport, Psychologie, Blessure, Acceptation, Normalisation
Introduction : Les avancées technologiques, particulièrement en imagerie médicale, se développent rapidement et influencent le domaine de la santé. La téléradiologie et la télémanipulation, notamment, connaissent une forte croissance dans les établissements de santé, comblant ainsi le manque de radiologues et de MERM.
Objectifs : Cette étude a pour objectif principal d’examiner la perception des étudiants envers le métier de MERM et leur vision des nouvelles technologies. Le second objectif est d’évaluer l’impact positif et négatif des technologies sur la profession. Enfin, il s’agit de montrer l’importance de la relation soignant-soigné pour ces étudiants.
Méthodes : 192 étudiants en MERM, répartis entre la première, la deuxième et la troisième année du DE ou du DTS IMRT, ont été interrogés entre octobre 2024 et janvier 2025. Les étudiants APFS ont été exclus. Un questionnaire en quatre parties a été utilisé pour recueillir des données sociodémographiques, leurs opinions sur les nouvelles technologies, leurs craintes, et la relation soignant-soigné. La méthode utilisée est donc quantitative.
Résultats : Les étudiants associent principalement le métier de MERM aux termes « soignant » et « technicien ». Toutefois, beaucoup expriment avoir des craintes concernant l’avenir en raison des avancées technologiques et sur le fait que le métier de MERM soit considéré comme « presse-bouton ». Bien que les technologies aient un impact positif en tant qu’outil d’aide, elles dévalorisent le rôle de soignant et modifient négativement la relation soignant-soigné.
Conclusion : Les évolutions technologiques ont modifié la perception des étudiants MERM, dévalorisant leur rôle de soignant et affectant négativement la relation avec les patients. Le rôle de soignant est davantage mis de côté contrairement au rôle de technicien.
Mots clés : étudiants – avancées technologiques – relation soignant-soigné – impact.
Introduction : L’étude étudie les personnes autistes et les situations d’urgence au scanner. Les personnes autistes ont besoin d’une attention particulière par rapport aux symptômes de l’autisme comme le contact physique compliqué avec la personne ou la communication compliqué.
Objectif : L’objectif de cette étude est d’améliorer la prise en charge de la personne autiste à l’aide de moyens de communication et d’une mise en confiance adapté dans une situation d’urgence en scanner.
Méthode : Pour la recherche médicale, le questionnaire est utilisé pour interroger les manipulateurs radio. Au total, 56 manipulateurs radio ont répondu aux questionnaires par rapport à leur expérience de personnes autistes et de situations d’urgence.
Résultats : La plupart des manipulateurs radio ont plus de difficultés avec des personnes autistes, la communication avec ces patients et le temps de préparation pour un scanner surtout en urgence. La plupart des manipulateurs radio ne reçoivent pas de formations sur les personnes autistes et leurs caractéristiques.
Conclusion : Les manipulateurs radio auront moins de difficultés pour un scanner d’urgence avec une communication adaptée avec des outils de communication comme SantéBD et Sparadra, ou la préparation de l’examen avec des simulations.
Mots clés : personne autiste, scanner, urgence, manipulateur radio, symptômes.
Introduction : Il a été révélé lors de différents stages une différence entre différents centres de radiothérapie : peu ont à disposition un psychologue avec des plages d’accueil pour les équipes soignantes. Bien que la santé mentale ait été mise en avant ces dernières années, ce n’est pas encore le cas dans tous les secteurs d’activité, comme dans la filière de la radiothérapie.
Objectifs : L’objectif de l’étude est de mettre en avant la place du psychologue au sein d’une équipe soignante en radiothérapie et de découvrir si l’aide d’un professionnel de la santé mentale est nécessaire dans ce secteur.
Méthode : Un questionnaire a été transmis auprès de 45 centres de radiothérapie. 77 personnes ont répondu, incluant alors une population de manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM), de radiothérapeutes et d’aides-soignants.
Résultats : Il a été démontré que des mesures pour prendre en charge la santé mentale sont demandées dans ce milieu paramédical. La tâche la plus compliquée mentalement dans ce corps de métier est la prise en charge du patient algique ce qui est relié à la corrélation entre le bien-être global et celui au travail. Plus de 70% des individus ont répondu positivement à la proposition d’inclure un psychologue pour le personnel soignant dans leur centre de radiothérapie.
Conclusion : Cette étude démontre que la demande d’aide ne dépend pas de la présence ou de l’absence d’un psychologue mais surtout du bien-être au travail. Cependant, un psychologue présent induit une demande d’aide facilitée.
Mots clés : MERM / santé mentale / psychologue / radiothérapie / demande d’aide
INTRODUCTION : La génération Z désigne les personnes nées entre 1997 et 2010 (environ, selon les sources). Cette génération a grandi dans un monde fortement marqué par la technologie numérique, Internet, les réseaux sociaux et les smartphones. Elle succède à la génération Y (ou Millennials). L’objectif principal de cette étude est d’observer l’influence de la génération Z dans les services d’imagerie médicale.
METHODE : Une étude simple a été réalisée à l’aide d’un questionnaire. C’est une étude quantitative comptant 44 individus. Parmi ces individus, on comptait 30 femmes pour 14 hommes de générations différentes ainsi que de modalités différentes. Un questionnaire a été distribué aux 44 individus afin de comprendre l’influence de la génération Z sur les habitudes, la dynamique de groupe et la dynamique du service.
RESULTAT : La génération Z est définie par de l’individualisme, de l’égocentrisme, un manque de ponctualité et de connaissance ainsi qu’un désintéressement du métier. Mais est aussi caractérisée par des avancées tel que l’hypnose ou encore l’IA et montre une aisance numérique ainsi que sur les nouvelles avancées technologiques. Notre échelle validée sur l’engagement au travail ne montre quant à elle pas de lien significatif entre l’âge et l’engagement au travail ainsi que le nombre d’années d’expérience et l’engagement au travail.
CONCLUSION : Les résultats de cette recherche montrent que la génération Z influence les services d’imagerie médicale de par son comportement mais aussi de par les avancées technologiques qu’elle apporte avec elle.
